HQC4 - P5 - Formation de la fédération canadienne - 11 - Manifestations socio culturelles

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Oeuvres patriotiques


Après la publication du rapport Durham, qui affirmait que les Canadiens-français constituait un peuple sans histoire et sans littérature, plusieurs auteurs émergent afin de démontrer qu’il avait tort.  Ceux-ci publient des oeuvres littéraires qu’on peut associer au nationalisme de survivance.   François-Xavier Garneau en est un raconte dans son Histoire du Canada, l’histoire héroïque du peuple canadien-français.  D’autres auteurs publient des oeuvres qui mettent de l’avant les valeurs canadiennes-françaises chères à l’Église catholique, comme le mode de vie rural, les traditions canadiennes-françaises et bien sûr, la religion catholique.  Reprenant ces mêmes thèmes, dans les années 1860, des revues comme “les Soirées canadiennes et le “Foyer canadien” sont publiées dans le cadre d’un courant littéraire appelé “l’École patriotique de Québec”.  Celui-ci est  influent durant toute la seconde moitié du 19e siècle et inspire d’autres écrivains qui suivent les traces de ces premiers auteurs patriotiques.

Les anglophones, quant à eux publient aussi des oeuvres patriotiques, surtout après la formation de la fédération canadienne.   Ils tentent à travers leurs écrits de valoriser une nouvelle identité en mettant en relief la fierté de faire partie du projet qu’est le Canada en construction.  Ils présentent, à travers les oeuvres littéraires et artistiques, un territoire en pleine expansion dont la colonisation est présentée de façon idyllique.

Émergence de la littérature féminine


La littérature féminine est un autre type de littérature qui se manifeste à la fin du 19e siècle.  Puisqu’elles sont plus instruites, la plupart de ces auteures sont des bourgeoises.  Empruntant souvent un pseudonyme, elles publient des articles d’abord destinés aux femmes dans les journaux et les revues.  Cependant, elles publient aussi des romans et des nouvelles littéraires abordant les mêmes thèmes que les auteurs masculins.  Elles mettent donc aussi à l’avant-plan dans leurs oeuvres les valeurs traditionnelles véhiculées à l’époque, comme la famille et la religion catholique.  Quelques-unes d’entre elles écrivent toutefois des propos qu’on peut considérer comme féministes aujourd’hui, ce qui fait d’elles de véritables précurseures de ce mouvement de pensée.


Enseignement supérieur


En 1852, alors que les anglophones comptent déjà plusieurs établissements d’enseignement supérieur, le Séminaire de Québec devient la première université francophone du Québec : l’université Laval.  Celle-ci est destinée à offrir un enseignement supérieur à la bourgeoisie francophone masculine.  Bien que cette absence des femmes est conforme à l’époque, la présence du clergé dans l’administration de l’université n’est certainement pas étrangère à leur exclusion.  Bien qu’importante, l’Université laval n’est constituée que de quatre facultés : le droit, la médecine, les arts, et bien sûr la théologie.  En 1878, Montréal a aussi son université, mais elle est rattachée à l’université Laval.   Les universités anglophones, comme l’Université McGill à Montréal, se montrent toutefois plus ouvertes aux facultés plus modernes de génie et de science, ce qui s’explique probablement parce qu’elles sont financées par les capitaliste industriels..

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