HQC4 - P8 - Les choix de société dans le Québec contemporain- 11 - Relations internationales
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Représentation dans les organisations et conférences internationales
Le Canada, en tant que pays, siège sur plusieurs grandes organisations internationales comme l’Organisation des Nations unies, qui compte aujourd’hui près de 200 États membres. Il fait aussi partie d’autres organisations importantes qui sont reliées à l’ONU, comme le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) ou l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). De plus, depuis 1976, le Canada siège aussi sur le G7, un regroupement de discussion et de partenariat des sept plus grandes puissances mondiales. Ce groupe portera le nom de G8, entre 1997 et 2014, puisqu’il incluait la Russie. Les sommets du G7 ont généralement lieu une fois par année et sont souvent le théâtre de manifestations importantes de la part de groupes altermondialistes. Le Canada prend aussi part aux sommets du G20, un regroupement de pays dont les préoccupations sont surtout économiques. Sur le plan commercial, le Canada fait aussi partie de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, plus souvent appelé le GATT, qui devient en 1995 l’Organisation mondiale du commerce, en plus de signer de nombreux traités de libre-échange avec divers partenaires. Le Canada fait aussi partie de la Conférence des parties qu’on appelle la COP. Celle-ci est l’organe suprême de plusieurs rencontres internationales d’envergure, comme la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques - la COP21 - dont le Canada est signataire.
Malgré son statut de province, le Québec prend tout de même part de manière autonome à certaines organisations internationales. Par exemple, il siège à l’Organisation internationale de la francophonie, qui vise notamment à faire la promotion de la langue française. De plus, depuis 2006, le gouvernement fédéral reconnaît au Québec une représentation au sein de la Délégation permanente du Canada auprès de l’UNESCO. Sans détenir de façon officielle un siège à l’UNESCO, il peut néanmoins faire part à la délégation canadienne de ses préoccupations.
Missions économiques
Dans le contexte de la mondialisation des marchés, il est fréquent que les différents paliers de gouvernement organisent des missions commerciales à l’étranger. La forme de celles-ci peut varier, mais règle générale, il s’agit de délégations composées d’entrepreneurs, de fonctionnaires et de politiciens qui se rendent dans un pays étranger dans le but d’établir des liens d’affaires avec celui-ci. Lorsqu’elles sont fructueuses, ces missions amènent les pays participants à entretenir des liens économiques plus étroits et peuvent déboucher sur l’obtention de contrats importants pour certaines entreprises.
Missions à l’étranger de l’armée canadienne
À la fin du 20e siècle, l’armée canadienne est appelée à participer à plusieurs missions à l’étranger. En 1990-1991, c’est la guerre du golfe Persique. Le Canada y prend part en faisant partie de la coalition internationale, menée par les États-Unis, qui intervient en Irak à la suite de l’invasion du Koweït. Malgré cette mission, la politique étrangère du Canada est surtout orientée vers des missions de paix. Le Canada envoie vers des zones de conflit des Casques bleus, une force de maintien de la paix qui est sous l’égide de l’ONU. Dans les années 1990, ils interviennent entre autres dans plusieurs pays africains, comme la Somalie, en 1992. En 1993, les Casques bleus, dirigés par le lieutenant-général canadien Roméo Dallaire, sont envoyés au Rwanda. Cette mission (MINUAR) est considérée comme un échec puisqu’en 1994, les Casques bleus se montrent impuissants à empêcher un génocide qui fait environ 800 000 victimes, principalement chez les Tutsis. Sur le front européen, le Canada envoie, en 1992, des troupes en Yougoslavie, un pays en pleine dislocation, afin de participer à une mission de maintien de la paix. L’ex-Yougoslavie est alors ravagée par une guerre interethnique importante, qui en fait le plus important conflit européen depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Au tournant des années 2000, le Canada intervient davantage dans des missions de combat. Il participe à celles-ci comme membre actif de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord, l’alliance militaire dont il fait encore partie malgré la chute du mur de Berlin en 1989 et la fin de la Guerre froide. Par exemple, en 1999, le Canada prend part à une mission de l’OTAN au Kosovo, un autre conflit en ex-Yougoslavie. Le 11 septembre 2001, l’équilibre mondial est bouleversé par une série d’attentats perpétrés par Al Qaeda, une organisation terroriste dirigée par Oussama Ben Laden.
Un mois plus tard, le Canada se joint à la coalition internationale qui s’attaque au régime des Talibans, en Afghanistan. Celui-ci est soupçonné d’avoir collaboré avec l’organisation terroriste qui a organisé les attentats. Après le renversement des Talibans, le Canada demeure en Afghanistan jusqu’en 2014 pour aider à stabiliser le pays pour tenter d’y établir une démocratie stable. La présence canadienne en Afghanistan de 2001 à 2014 fait de cette mission étrangère la plus longue de l’histoire canadienne. Cette étroite collaboration avec l’OTAN et les États-Unis n’est cependant pas inconditionnelle. En 2003, le Canada refuse d’aider les États-Unis à envahir l’Irak puisque cette invasion n’est pas officiellement approuvée par l’ONU.
Précision des connaissances
Documents iconographiques
(Sources précises à venir)
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Reviewed by Jimmy Grenier
on
18 mars
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