HQC4 - P7 - La modernisation du Québec et la Révolution tranquille - 02 - Agglomération urbaine

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Banlieue


Depuis 1921, la majorité de la population du Québec vit en ville.  La croissance de la population, soutenue par la natalité et la reprise de l’immigration après la Deuxième guerre mondiale, amène la rareté des logements, ce qui augmente le coût de ceux-ci.  Or, avec l’avènement de la société de consommation, après la Deuxième guerre mondiale, plusieurs jeunes familles rêvent de vivre dans une maison unifamiliale qui leur appartient.  C’est c’est volonté d’accéder à la propriété qui amène l’essor d’un autre phénomène urbain : le développement des banlieues.  Bien que ce soit dans les grandes villes que l’on trouve les services et les emplois, les citadins préfèrent s’établir en périphérie de celles-ci et habiter dans des maisons unifamiliales à un étage, les bungalows, qui se construisent par centaines de milliers après la guerre.  

Infrastructures


Ce mouvement vers les banlieues entraîne un étalement urbain qui rend nécessaire l’aménagement de nouvelles infrastructures municipales, comme des aqueducs et des égouts, en plus des écoles, des hôpitaux, des infrastructures sportives et culturelles. Les centre commerciaux se développent et permettent aux banlieusard d’aller faire leurs achats près de là où ils habitent.

Puisque les banlieues sont des ville-dortoir, des infrastructures de transport sont construites un peu partout pour faciliter les déplacements en auto entre la ville et ses banlieues, comme des routes, des autoroutes ou des viaducs.  À cela s’ajoute des ponts et des tunnels pour relier les deux rives du St-Laurent entre elles ou Montréal et sa banlieue.  Les villes-centre se développent aussi.   Les édifices gagnent en hauteur et logent des espaces à bureaux pour les employés de l’État ou des sièges sociaux d’entreprises.  De nombreuses infrastructures culturelles sont construites afin de permettre à la population de se divertir, soit des musées, des salles de spectacle ou des bibliothèques.  Pour lui permettre de se déplacer plus facilement à travers la ville, un métro est aménagé à Montréal et est inauguré en 1966, juste à temps pour l’exposition universelle de 1967 à Montréal.   Cet événement majeur dans l’histoire du Québec a nécessité de grands travaux.  La terre et le roc excavés de la construction du métro a même permis l’aménagement de l’île-Notre-Dame, une île artificielle, ainsi que l’agrandissement de l’île Sainte-Hélène, sur laquelle on trouve notamment la biosphère et le parc d’attractions de La Ronde.  Un autre événement d’envergure, la tenue des Jeux olympiques de 1976 à Montréal, a aussi nécessité la construction d’infrastructures importantes comme le Stade Olympique, qui sert ensuite de domicile pour les Expos, une équipe de baseball majeur, ou encore le vélodrome, qui a été converti depuis ce temps en biodôme. 

Précision des connaissances



Documents iconographiques utilisés


(Sources à venir)

































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